samedi 12 janvier 2008, par O.P.B.K

A la création du monde, Dieu a créé l’homme en la personne d’Adam. Estimant qu’il ne pouvait pas rester seul, il lui tira une côte à partir de laquelle il créa sa compagne Eve. Et Dieu leur donna le loisir de se multiplier pour remplir la terre. A la différence avec l’espèce animale ou végétale, les hommes et les femmes ne peuvent pas se multiplier n’importe comment. Chez les animaux, les partenaires des rapports sexuels importent peu. Il n’est pas rare de voir par exemple une chienne s’accoupler avec l’un des chiots qu’elle a mis bas une fois à l’age mâture. Chez l’espèce humaine, les hommes s’interdisent des relations sexuelles entre eux s’ils ont des liens de descendance ou des liens collatéraux que ces relations soient homosexuelles ou hétérosexuelles. C’est l’inceste. Un vice ou un anti-valeur drastiquement condamné tant par la société que la Bible ou le Coran. Un père qui couche avec sa fille, une mère qui couche avec son fils ou même un frère qui sort avec sa sœur, sa cousine ou sa nièce est un cas d’abomination. Malheureusement dans notre société, ces cas d’inceste sont légion dus souvent pour des raisons d’ordre magico-fétichiste. De pareilles relations sont recommandées par des magiciens ou autres marabouts aux personnes qui cherchent à posséder beaucoup d’argent ou qui cherchent des avantages tels que la promotion professionnelle ou une nomination politique. Les enfants qui naissent de ces unions proscrites sont souvent des débiles mentaux et présentent des anomalies physiologiques, psychiques qui se répercutent sur leur comportement et leurs facultés intellectuelles. Nombreux sont des gens pareils parmi les enfants de la rue que nous appelons vulgairement des " shégués ". Les préceptes liés à la morale autant qu’à la religion sont fermement opposés aux relations incestueuses car elles contribuent à la dégénérescence de la société. Dieu a voulu que la société humaine soit une société d’ordre ou tout doit se faire au rythme de ses commandements. Et lorsque certains hommes introduisent des faits qui relèvent du désordre, il y a lieu de plaindre l’avenir de ce monde qui est devenu foncièrement matérialiste.

D.L.