9-05-2008 L’état du député national Adolphe Onosumba n’est pas critique. Ce diagnostic avancé par des sources hospitalières est par ailleurs confirmé par des membres de la famille politique du député de Lodja, qui a bénéficié de premiers soins à la clinique de Ngaliema aussitôt après l’agression. Toutefois, l’honorable Adolphe Onosumba a été évacué vers l’Afrique du Sud où il « doit se faire extraire une balle de sa jambe gauche », indique la radio Rtg@ captée hier dans la capitale de la République démocratique du Congo. Notre source qui a approché le médecin directeur de la clinique Ngaliema, Tshimanga et le secrétaire général adjoint du Rassemblement congolais pour la démocratie (Rcd), Hubert Efole, rassure de plus sur l’état de santé de ce député contrairement aux dépêches alarmantes de la matinée qui ont cependant l’avantage de relater l’agression dans ses moindres détails. D’après Domique Tshimanga, l’assistant de Onosumba, ce dernier a été obligé de s’arrêter devant un barrage érigé par les malfaiteurs au niveau du deuxième virage de l’avenue de la Montagne au départ de Nguma. L’assistant poursuit en signalant la bravoure de l’ancien ministre de la Défense qui a failli lui coûter la vie à une heure très avancée dans la nuit du mercredi à jeudi. Le témoignage de Dominique Tshimanga relayé par radio Okapi affirme que Adolphe Onosumba « a (…) cherché à se défendre en sautant sur un militaire qui avait braqué l’arme vers lui. Celui-là, sentant le poids et la pression qui étai très forte, a demandé à son coéquipier qui était juste à côté, qui a ouvert le feu (…) ». Quant à la trajectoire de la balle tirée, Dominique Tshimanga dit que l’honorable « (…) a été atteint au niveau du fémur gauche, qui est réellement fracturé » par le projectile qui « (…) a traversé la jambe droite ». Cet incident a poussé le secrétaire général adjoint du parti cher à Azarias Ruberwa d’interpeller le gouvernement. Hubert Efole « exige que le gouvernement renforce la sécurité de la population et des cadres politiques », dit-il à la Rtg@. Et chez Okapi, l’inspecteur Kanyama commandant du district de Lukunga est d’avis que cette agression est « (…) un phénomène social », comme « Ça pourrait arriver à quiconque ». Cependant, l’officier supérieur de la police nationale congolaise demande à la population de coopérer activement avec son service en dénonçant tous ces malfaiteurs qui vivent parmi elle. Parce que martèle-t-il, « tous ceux qui commettent ces crimes ne viennent pas du ciel ». Ils sont effectivement dans la population dont certains membres sont leurs complices. P.M.L