Scandale !
Bukavu, 28/08/2008 / Société
Des enseignants, surtout les assistants de l’Université de Bukavu (OUB) font pression sur les étudiantes pour obtenir des faveurs sexuelles en menaçant de les faire échouer ou en leur promettant une réussite. Des enseignants, surtout les assistants de l’Université officielle de Bukavu (OUB) font pression sur les étudiantes pour obtenir des faveurs sexuelles en menaçant de les faire échouer ou en leur promettant une réussite.
Dernièrement, un assistant du cours de philosophie logique et expression orale, a été arrêté par la Police de protection de l’enfance et de lutte contre les violences sexuelles pendant qu’il s’était retranché dans une chambrette isolée en compagnie de son étudiante de premier graduat pharmacie, précise le réseau des femmes pour la défense des droits et la paix.
Cette mauvaise habitude s’est généralisée et se pratique impunément dans presque toutes les universités et institutions supérieures de la place, au mépris de la loi et de la dignité de la femme et de la fille.
La même source rapporte que cette étudiante n’est pas la seule victime de ce genre de traitement par les enseignants des institutions d’enseignement supérieur. Un cas similaire s’est produit dans la même institution au cours de l’année 2006-2007 pour Mlle Ma-Ki, étudiante en G1 biologie avait été harcelée par trois assistants qui ont “ perdu ” expressément les copies d’examens lors de la 1ème session, sous le même motif qu’elle n’avait pas répondu à leurs avances.
Pour éradiquer de telles pratiques qui chosifient la femme et hypothèquent sa participation au même titre que l’homme à la gestion de la chose publique, le réseau des femmes pour la défense des droits et la paix recommande aux autorités civiles et militaires de suivre de près le cas de Serge dont la police est déjà saisie ainsi que la cotation des étudiants et étudiantes, par les assistants et professeurs surtout lors des sessions ordinaires pour mettre les filles à l’abri des harcèlements de ces derniers.
(GM/Ern./Yes)
Acp