Les tustis tuent à Kiwanja....
LES MULTINATIONALES MINIERES CANADIENNES EN ARRIERE DE LAURENT NKUNDABATWARE DANS LA GUERRE QUI ENSANGLANTE L'EST DU CONGO
(Grands-Lacs Confidentiel 15/11/2008)
http://www.africati me.com/rdc/ nouvelle. asp?no_nouvelle= 436090&no_categorie
Photo d'archive: Le tusti Rwandais Laurent Nkunda et ses frères...
Kiwanja,
(GLAC) - Des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et de
génocide ont été commis le 4 novembre 2008 à Kiwanja au Nord-Kivu, à
l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) où 275 personnes ont
été froidement égorgées, étripées à coups de baïonnettes ou tuées par
balles, par les hommes de Laurent Nkundabatware, le chef du CNDP et
outil de Paul Kagame au Congo.
Cent
soixante-quinze de ces victimes ont été identifiées. Cent autres
personnes qui étaient des civils capturés dans les villages pour
transporter des bagages pillés par les rebelles ont été fusillés à bout
portant. Des sources concordantes précisent que les corps de ces cent
dernières victimes ont été enterrés dans une fosse commune dans les
ravines des environs de Rwanguba, entre 10 et 15 km en direction de
Bunagana.
C'est
un officier de l'armée rwandaise, le Major John Muhire, qui dirigeait
les opérations à Kiwanja pour le compte de Laurent Nkundabatware. Après
les massacres, il a été rappelé expressément au Rwanda et un Congolais
de la tribu Hunde a été nommé porte-parole des opérations de guerre
pour justifier ces crimes devant les représentants de la presse qui
viendraient s'informer sur le sujet.
Selon
l'enquête de Grands-Lacs Confidentiel auprès des hommes de Laurent
Nkundabatware, c'est lui-même et son chef d'État-major Bosco Ntaganda,
les deux lieutenants de Paul Kagame au Congo, qui ont ordonné ces
massacres.
Les
sources de Grands-Lacs Confidentiel précisent que Kiwanja est
maintenant un quartier résidentiel en ruine ou rodent des chiens et des
charognards. C'est une boucherie humaine d'une cruauté indescriptible,
perpétrée sur des civils sans défense. Des femmes, enfants, bébés,
vieillards, pour la plupart de la tribu Nande ont été froidement
abattus pour assouvir la soif sanguinaire du tutsi Laurent
Nkundabatware.
Par
ailleurs, à Bunagana (Nord-Kivu), trois brigades, deux de mercenaires
éthiopiens et une de l'armée rwandaise, ont traversé le 4 novembre
dernier, avec des chars de combat de l'armée rwandaise. Tôt, le 11
novembre 2008, cinq autres brigades ont encore traversé vers le
Nord-Kivu.
Les enjeux du dépeuplement que mènent le Rwanda et l'Ouganda dans les provinces orientales de la RDC sont les suivants :
Implanter
à tout prix à l'Est de la RDC, une population de tutsi rwandais.
Ceux-ci deviendront automatiquement des Congolais parce qu'ils vont se
faire passer pour ces immigrés tutsis habitant présentement l'Est du
Congo et faussement appelés banyamulenge, auxquels ils sont apparentés
morphologiquement et linguistiquement.
Permettre
ainsi aux tutsi rwandais de s'imposer majoritairement dans les
institutions afin de décider de l'avenir de l'Est du Congo. En effet,
après les négociations de Sun City et les élections présidentielles en
RDC, ils se sont rendus compte que les institutions démocratiques, même
avec l'aide de la corruption, ne leur permettent pas de contrôler la
RDC.
Créer
plus de terres vacantes pour les multinationales canadiennes,
américaines, britanniques, belges et israéliennes pour faciliter le
partage en toute quiétude du <<gateau congolais>>, c'est à
dire l'exploitation des ressources naturelles immenses dont regorge la
RDC.
Les organisations non gouvernementales, les institutions onusiennes et les pays occidentaux aident à la réalisation de ce plan de plusieurs façons. D'un coté ils ne donnent jamais de vraies solutions et ne prennent jamais de mesures concrètes pour que le problème de l'attaque du Congo par le Rwanda cesse, ce qui leur serait très facile. Bien au contraire, profitant de la situation d'urgence créée de toutes pièces par leur collègue Nkundabatware, ils font semblant de s'apitoyer sur le sort des déplacés de la guerre qu'ils soutiennent. Lorsqu'ils volent « au secours » des déplacés, lorsqu'ils créent des corridors pour évacuer les réfugiés et déplacés de guerre ils aident à accomplir ce plan de vider de sa population autochtone la région qui les intéresse, et ceci avec l'objectif de la remplacer par une population qui les soutiendra dans le pillage des ressources naturelles de la région.
Des sources très bien placées au sein de la rébellion de Laurent Nkundabatware qui se sont confiées à Grands-Lacs Confidentiel ont révélé que cette guerre est soutenue par quatre multinationales canadiennes, une multinationale israélienne et deux multinationales américaines qui, par l'intermédiaire du Rwanda et de l'Ouganda, pourvoient Laurent Nkundabatware en instructeurs militaires. Ceux-ci sont des officiers à la retraite des armées de leurs pays respectifs, ils recrutent aussi des mercenaires et des stratèges militaires. Plusieurs personnalités du gouvernement, basées à Kinshasa, seraient même avec Nkundabatware et contrôlent tous les mouvements des FARDC pour faire échouer leurs tentatives de reconquérir le territoire national. L'ironie de la mondialisation est que ces mêmes multinationales ont officiellement signé des contrats miniers avec le gouvernement congolais de Joseph Kabila. Trois d'entre elles sont opérationnelles au Katanga, deux au Kivu et deux au Kasai.
Selon les mêmes sources, la guerre actuelle au Nord-Kivu est l'aboutissement de la visite que le criminel Paul Kagame avait effectué au Canada en avril 2006 où il avait signé des engagements avec des multinationales canadiennes. Cela faisait partie de son plan de relancer la guerre pour permettre aux multinationales canadiennes d'avoir des contrats plus lucratifs en République démocratique du Congo.
Grands-Lacs
Confidentiel, dans son édition GLAC 6-2006 datée du 27 mars, avait
alors repris en ces termes les déclarations d'un diplomate occidental
qui parlait de la visite de Paul Kagame au Canada qui allait avoir lieu
en avril 2006:
«
La visite de Paul Kagame répond vraisemblablement à un besoin des
multinationales de re-financer l'option militaire pour continuer à
piller l'Afrique. C'est la RDC qui sera vendue à gage. Ce qui est
déterminant c'est au niveau où Kagame rencontrera l'exécutif des
multinationales canadiennes. La politique canadienne pour soutenir ce
criminel dans la continuité du dépeuplement de la population africaine
est simplement une honte.[…]
Le
gouvernement conservateur d'Ottawa, pour camoufler son appui envers le
criminel a choisi d'inviter Kagame à Montréal, loin de la capitale pour
donner l'impression qu'il s'agit simplement d'une visite d'affaires ».
Pour lire le communiqué dans son intégralité cliquez sur le lien
suivant : (http://www.congovis ion.com/nouvelle s/glac2.html).
Les
sources de Grands-Lacs Confidentiel à Kigali précisent que Oscar
Kashala, ancien candidat à la présidence de la République démocratique
du Congo, y était attendu ce mercredi 12 novembre 2008 pour une réunion
très importante avec des officiers rwandais, des officiers du CNDP et
plusieurs stratèges militaires canadiens et américains qui travaillent
pour le compte de Paul Kagame et Laurent Nkundabatware.
Les
sources de Grands-Lacs Confidentiel précisent aussi que deux familles
très bien connues à Luvungi dont les fils sont basés en France seraient
aussi de connivence avec les ennemis du peuple congolais.
Grands
Lacs Confidentiel a finalement identifié l'agent venu du Danemark qui
recrute les mercenaires à Bujumbura pour le compte de Laurent
Nkundabatware. Il s'agit du nommé Sebagabo Munanira Benjamin, basé au
Danemark, originaire de Bibogobogo dans les Haut plateaux de Bubembe
(zone de Fizi). Cet homme est venu avec un équipement complet lui
permettant de fabriquer et imprimer des cartes d'électeurs qui servent
comme pièces d'identité au Kivu. Ainsi, les recrues reçoivent les
cartes d'électeurs et voyagent comme des Congolais pour aller rejoindre
Laurent Nkundabatware au front du Nord-Kivu. Monsieur Sebagabo Benjamin
Munanira tient régulièrement des réunions à Bwiza (Bujumbura) et dans
les camps de réfugiés à Muyinga.
Recommandations :
L'équipe de Grands-Lacs Confidentiel propose les recommandations suivantes à l'honorable Luis Moreno-Ocampo, Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) qui nous lit en copie :
1. Mettre un point final à l'impunité et aux crimes horriblement indescriptibles qui sont commis en Afrique de Grands-Lacs depuis plus de dix ans et dont les véritables responsables vivent en toute quiétude, dans l'opulence, de par les retombées de ces mêmes crimes. Tout cela se passe sous la complaisance incroyablement cynique d'une communauté internationale bienveillante envers les criminels. Les assassinats, tueries de masse, les viols ignominieux et les conséquences qui en découlent ne sont-elles pas des crimes graves ? Pourquoi restent-ils si longtemps impunis ?
Dans ce contexte, l'arrestation et la comparution devant la Cour pénale Internationale de Laurent Nkundabatware et de son Chef d'État-Major Bosco Ntaganda doivent devenir une priorité parmi les considérations immédiates de la CPI, afin de ramener la paix au Congo.
2. Mener une enquête indépendante visant à déterminer le rôle que les multinationales canadiennes, britanniques américaines et belges jouent dans la perpétuation de la guerre qui a transformé la République démocratique du Congo en bourbier de sang.
3. Lancer des mandats d'arrêts internationaux contre les responsables de ces multinationales pour les faire comparaître devant la justice.
4. Demander aux gouvernements de ces pays occidentaux, Canada, Etats-Unis, Belgique, etc… dont les multinationales sont les principaux pourvoyeurs de cette guerre, d'effectuer des enquêtes sur les cruautés que commettent ces compagnies qui sont enregistrées dans leur pays.
La
Cour pénale Internationale devra démontrer par des actions concrètes
qu'elle n'est pas une institution des instruments de la mondialisation
faite pour punir uniquement certains criminels et pas d'autres qui
commettent des crimes encore plus graves, selon des critères qui
cachent beaucoup de magouilles.
Grands-Lacs
Confidentiel salue les arrestations de Jean-Pierre Bemba et Thomas
Lubanga comme des bons exemples de départ de ce qui doit être fait, de
façon systématique et sans tergiversations, en Afrique des Grands-Lacs.
Par
contre, n'est-il pas cyniquement curieux de voir que ces derniers
soient en prison à la CPI alors que les plus grands criminels que
l'Afrique ait jamais connu, nommément le président Paul Kagame du
Rwanda et Yoweri Museveni de l'Ouganda, vivent dans la quiétude et
l'opulence, alors qu'ils sont responsables des génocides au Congo, au
Burundi et au Rwanda ? Combien des milliers d'Africains doivent encore
mourir avant que ces criminels ne soient amenés en justice ?
le 12 novembre 2008
Esdras MASAN
Rédacteur en chef
Grands-Lacs Confidentiel
E-mail: glac.editor@ gmail.com